Le panafricanisme s’est diffusé durant tout le 20ème siècle dans la construction identitaire politique, sociale et anthropologique noire diasporique et afro-africaine. Ce concept est à la base de courants d’action plus ou moins structurés qui visent et visaient l’égalités des races, l’émancipation et la liberté pour l’homme et la femme noir(es) a ce 21ème siècle ,un vent a de nouveau soufflé en Afrique et loin du continent où les jeunes sont entrés en guerre pour un seul but qui est l’unité des africains, cette unité qui doit se baser dans l’amour et la détermination de voir le continent revêtir de sa plus belle robe, Afrique berceau de l’humanité.
En marge de la journée internationale de l’Afrique célébrée le 25 mai de chaque année, le Centre Culturel Andrée Blouin situé à KINTAMBO qui est le temple du panafricanisme en RDC a travers le projet presse et medias, a tendu son micro aux habitants de ladite commune pour savoir leurs compréhensions du panafricanisme.
Stéphane est étudiant à l’institut national de bâtiments et travaux publics (INBTP) à Kinshasa habitant de Kintambo dit avoir connaissance du panafricanisme.
« Il voit l’esprit libéral africain, au-delà d’avoir simplement l’amour du continent, le panafricanisme fait appelle à la conscience, la connaissance de son histoire et surtout l’épanouissement »Stéphane connait qu’il existe même un centre des panafricanistes à Kinshasa « Andrée Blouin ».
Mardochée est également étudiant à l’institut supérieur de commerce (ISC)
« Personnellement ayant parlé avec mes amis qui ont une idée sur le panafricanisme, j’ai pu retenir que c’est un concept qui parle tout simplement de la valorisation de la culture de l’homme noir, bref c’est tout ce qui prône les valeurs ,les mœurs de l’Afrique »
Ives pour sa part entend parler du panafricanisme, en soi il ne sait rien de ce qui se dit du panafricanisme, « j’ai été une fois invité par une camarade d’un mouvement des panafricanistes mais j’étais arrivé en retard et je n’avais pas rien compris dit-il »
Madame Ruphine Masamba a déjà entendu parler du panafricanisme, et pour elle il fait référence à la peau noire, l’homme noir qui connait sa nature et sa valeur, à la question de savoir si elle a une idée sur la journée de la libération de l’Afrique la réponse est négatif.
Jonathan fonctionnaire de l’Etat, « avant l’indépendance, l’homme blanc a tout voulu dominé l’homme noir, à nous imposer une religion, même sa façon de s’habiller, selon moi le panafricanisme est un mouvement des africains audacieux et révoltés, qui savent dire non quand les choses ne marchent.
Ma vie est une vendeuse, elle a étudié le droit à l’Unikin, pour elle le panafricanisme fait appelle l’unité des africains voir même des afro-descendants, une fois j’ai eu à lire sur les grands courants de pensés et là j’avais compris que l’Afrique a une histoire et qu’il faut nous la raconter et je vois que tout se résume en panafricanisme
Pour Mathieu pierre, « le panafricanisme c’est l’unité africaine, selon lui il ne voit pas des africains dès par la diversité culturelle, langue et autres s’unir, il se demande comment cela sera possible ? un peu pessimiste d’abord, ce dernier donne quand même la chance à l’Afrique qui a juste besoin des hommes soucieux de son changement, en suivant l’exemple de sankara au Burkina-Faso »
Rappelons que le mois de mai est dédié à l’Afrique, un continent appelé a l’unité pour son progrès, mais aussi la prise de conscience est de capitale cette année le thème retenu est « panafricanisme au 21siecle, nos droits, notre santé, notre avenir.
Une série d’activités est prévue à l’occasion, à savoir une descente sur terrain, le marché kwango sur magasin est ciblé pour une sensibilisation de la population sur l’impact de l’insalubrité dans la santé, l’idée derrière cette activité est d’emmener la communauté à savoir que pour contracter une maladie grave ou autres formes maladies infectieuses et parasitaires les causes sont pour la plupart l’insalubrité ,alors quoi de plus normal que de rendre l’environnement propre.