Une fin tragique des vies humaines.
Les victimes du drame du 02 février 2022, survenu au marché Matadi Kibala, un de points chauds de la ville de Kinshasa, au total 26 personnes conformément au bilan du Gouvernement central, ont été portées à terre ce vendredi 11 février 2022.
Après les levées des corps de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, Ex maman Yemo, les expositions ont eu lieu au stade vélodrome, dans la commune de Kintambo, en présence du gouverneur de la ville province de Kinshasa. Des nombreuses personnes venant de tous les coins de la capitale ont également fait le déplacement pour ce lieu. L’on pouvait voir les photos des victimes exposées sur chaque cercueil, ainsi que leurs membres de famille profondément touchées et inconsolables.
Prenant la parole à cette cérémonie, le chef de l’exécutif de la ville province de Kinshasa a indiqué que la prise en charge de ces obsèques a été à cent pourcent assurée par le gouvernement, et qu’une enveloppe de 5 000$ a été remise à chaque famille de victime.
Toujours au cours de cette cérémonie d’hommage, le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, s’en va en guerre contre les emplacements anarchiques. Il est revenu sur les mesures prises par la commission mise en place au lendemain de ces tragédies humaines, notamment la fermeture de tous les marchés pirates de Matadi kibala dans cette commune de mont Ngafula et la délocalisation de tous les arrêts de bus, voire la casse de toutes les constructions anarchiques dans la ville.
Notons que ces décisions ne sont pas bien accueillies par la population de ce coin, laquelle cherche son gagne-pain à travers ce marché. Le Gouvernement devra penser à créer, dans les plus meilleurs délais, un marché quelque part d’autre pour permettre à ceux qui cherchent le minimum vital de ne pas crever de faim.
En guise de rappel, 26 personnes mortes et 2 blessées est le bilan de l’accident survenu le 02 février 2022, précisément en pleine ville de Kinshasa, au marché Matadi Kibala dans la commune de mont Ngafula, sous une pluie battante. Ces personnes ont été électrocutées par un câble « haute tension » coupé par la foudre. C’est le bilan présenté par le Ministre en charge de la Communication et porte-parole du Gouvernement central de la République Démocratique du Congo.
Rachel Likelenge