« Je suis journalier il y a de cela 5ans dans une entreprise à limete, et j’ai comme salaire 3000FC tous les jours, je dois d’être au travail à l’heure, sinon je suis chassé comme un chien, nous travaillons durement mais le salaire est insignifiant » se lamente un travailleur.
Article 15 « Débrouilles toi pour vivre dixit le feu MOBUTU président du Zaïre, une phrase qui dans son sens primitif booste une personne soit la motivé à éviter la paresse. A Kinshasa, nous pouvons voir les jeunes gens, garçons tout comme des vieux aptes physiquement, avec une bonne capacité cognitive se donner à travailler comme des journaliers chez les indo-pakistanais, tout ça pour un seul but se rendre utile dans la société.
« J’ai 18ans je suis diplômé d’état, mes parents n’ont pas la possibilité de m’envoyer à l’université afin de poursuivre mes études supérieurs, je suis journalier nous aidons au classement des mèches des femmes, après mon travail je gagne 5000fc, un salaire qui ne me permet de rien faire, quel jour je réunirai mes frais » ajoute un jeune aussi employé à kingabwa dans la commune de Limete.
Si les congolais se retrouvent dans des situations pareilles la faute revient directement à l’Etat, celui-ci demeure irresponsable sur tous les plans, pour que les travailleurs qui oeuvrent chez les privés se retrouvent il revient à l’Etat congolais de créer les conditions propices enfin de permettre un bon climat de travail entre opérateurs économiques et travailleurs. Au Congo l’Etat préfère entretenir ces opérations dans un flou, et ces désordres profitent à eux sans le peuple, plusieurs opérateurs ne connaissent pas au préalable les conditions pour entreprendre au pays en bonne et due forme, sur terrain l’état surprend ces opérateurs avec diverses taxes, de fois avec des faibles entrées, aussi et surtout avec la politique de bien protéger les opérateurs économiques, en revanche les employeurs maltraitent leurs employés, ces derniers s’y soumettent, puisque le pays ne crée pas d’emplois pour ces 80 millions d’habitants.
En abordant le sujet du code du travail, il n’est pas à rappeler que l’employé est protégé face aux abus de l’employeur.
Depuis l’avènement du nouveau pouvoir au pays, ces congolais espéraient avoir gain de cause mais hélas, la seule solution était d’entamer la série de manifestations pour exiger l’amélioration des salaires. Le 5 aout 2019 une manifestation a été dispersé par la police « nous regrettons que la police au lieu de nous encadrer, vient ici pour nous frapper » déclarait a l’époque le président adjoint du syndicat des travailles des indo pakistanais interviewé par un medias local ,et ces travailleurs réclamaient et continuent à réclamer l’amélioration de l’application du SMIG ,la suppression de la sous-traitance et le respect des horaires de travail surtout un meilleur équilibre étrangers-congolais pendant les recrutements.
Le 29 janvier 2020 le centre-ville encore connu une grande effervescence, les congolais avaient encore clamé tout le mal qu’ils pensent de leurs employeurs indo pakistanais, ce vaste mouvement de grève a ressemblé à celui d’il y a un mois.
Pourquoi les congolais sont –t-il traités comme des esclaves dans leur propre pays ? Pour un droit, ils sont voir même torturé
« Le peuple d’abord »voilà une occasion en or pour ce régime de prouver qu’il est réellement du côté de la population qu’il, oeuvre pour les intérêts de celle-ci. Ces congolais travaillent dans les conditions infrahumaines. Il est donc temps de remettre tout en ordre dans ce secteur de l’emploi car trop c’est trop. L’ordre s’établit s’il y a un système politique qui met en avant plan la protection de l’homme et les intérêts de ce dernier.
Avec 80% de terre arable la RDC peut à elle seule nourrir l’Afrique et pourquoi pas créer les bons emplois pour ces fils et filles qui au-delà de se laisser maltraités, ils perdent la vie en voulant aller chercher mieux ailleurs.
Signalons que, malgré son adoption au parlement, la loi sur la sous-traitante ne produit aucun résultat sur terrain. C’est fort dommage d’un petit groupe d’étranger puisse imposer sa loi aux nationaux au vu et au su des pouvoirs publics ou va-t-on.
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Auricia Sakiriki